Les Anciens Elèves de l’Ecole d’Etampes
L’Atelier de la Vigne
En 1969, à l’initiative du maire Gabriel Barrière, une délibération du Conseil Municipal décide d’encourager sous toutes ses formes les activités artistiques et notamment le dessin. Cette mission est confiée à la Société Artistique d’Etampes (et à sa Présidente de l’époque Madame Geneviève Barrez-Camax), qui dans ses statuts en précise l’objectif : « l’élévation du niveau de nos sociétaires et de toute personne désireuse de se lancer dans les arts ».
Le nom retenu est Centre d’Initiation aux Arts Plastiques.
L’apprentissage du dessin et du croquis est confié à Madame Jamot, le paysage à Monsieur Jeanisson et Monsieur Lejeune forme les élèves au portrait et à la composition.
En 1971 les cours emménagent au 11 rue de la Vigne (auparavant la maison de la famille Léauté et atelier de Pierre Léauté) pour devenir l’Atelier de la Vigne. Ce groupe sera dénommé par le monde artistique « l’Ecole d’Etampes »
L’école d’Etampes
Guidé par Philippe Lejeune, le cours de portrait devint le rendez-vous rituel d’un groupe de jeunes peintres : Christoff Debusschère, Geneviève Decroix, Joël Giraud, Nathalie Gobin, Jean Marc Idir, François Legrand, Roger Piquet, Jacques Rohaut et Robert Verluca.
Ces peintres qui forment la première génération de ce groupe sont aujourd’hui des artistes de renom, distingués par de nombreux prix et exposent dans de nombreuses galeries en France et à l’étranger.
D’autres élèves artistes peintres, tout autant talentueux, se succéderont au fil des années et bénéficieront d’un remarquable apprentissage auprès du Maître Philippe Lejeune.
« La figuration ne manque jamais à s’imposer à notre œil qui veut toujours identifier les formes colorées à des objets réels » tel était le credo de Philippe Lejeune.
Philippe LEJEUNE (1924-2014)
Né en 1924 à Montrouge, il fut élève de Maurice Denis et de Georges Desvallières aux « Ateliers d’Art Sacré », puis élève de Jean Souverbie.
Nombreux prix et expositions en galeries ou en France et dans le monde. Médaille d’or et médaille d’honneur des Artistes Français, conservateur du musée d’Etampes, il est également créateur de vitraux pour plusieurs églises et établissements publics ou privés.
Pour Philippe Lejeune, Dieu écrit le réel avec style. Comme Champollion passant par le grec pour traduire l’indéchiffrable, il exprime la beauté en couleurs et surfaces qui s’aiment, selon la syntaxe, le rythme et l’harmonie que lui a révélés le visible.
C’est pourquoi sa peinture naît d’abord abstraite, comme le lien mystérieux qui tisse une page de Britten ou de Debussy. La sensualité procure docilement à la composition ce qu’elle réclame comme l’oreille s’applique à conjuguer les notes. En ce sens son œuvre hérite de Cézanne qui disait : « la technique d’un art comporte un langage et une logique », mais l’artiste alors préoccupé comme un enfant de bien sculpter un coquillage, tout à coup s’étonne d’y entendre la mer : ce qui resterait un bleu de cobalt ou une équation révèle une nécessité plus grande où le sens et la raison se mirent : telle courbe impose un torse, cet ocre dicte la place d’un visage, cette matière nacrée appelle un drapé.
Pariant avec confiance que l’inconnu s’exprime, Lejeune, tel Orphée, nous force d’écouter les subtils accords du vent : sa palette est une harpe et son chant retrace une épopée éternelle. Chacun peut retrouver dans les acteurs de ce théâtre intérieur, ses compatriotes, comme les bergers de Poussin affirmant « moi aussi je suis allé en Arcadie ». Ils parlent en paix des arrhes de la Promesse, apportant le contrepoint de leur conscience aux caprices des éléments.
« Lejeune est le dernier des peintres d’Occident ou le premier, comme on voudra » écrivait le grand critique d’art Jean Bouret à son propos.
N.G.
Gaëtan ADER
Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art Moderne de Paris (1969), exerçant divers métiers, il est tout d’abord élève de l’éphémère cours de sculpture de l’Atelier de la Vigne, puis de celui de Philippe Lejeune (1973-1974) qui le remarque. Ce dernier lui propose de reprendre l'un des cours de peinture pour adultes et d’animer les nouveaux cours destinés aux enfants. Il assurera cette mission pendant 38 ans (de 1975 à 2013). Parallèlement à cette activité, il complète sa formation auprès du sculpteur André Del Debbio de 1975 à 1981.
Incapable de privilégier tel ou tel mode d'expression, allant indifféremment de l'un à l'autre selon les circonstances, relevant les défis les plus divers, ainsi s'est construite une œuvre artistique, foisonnante pour certains, disparate, hétéroclite pour d'autres (dessin de presse, illustration, peinture, sculpture, logos, affiches, etc.)
www.gaetanader.fr
Eric BARI
Né en 1963, il est diplômé de l’Ecole Nationale des Arts Appliqués Duperré. Il a suivi des cours de fresque traditionnelle aux Beaux-arts de Paris et a été l’élève de Philippe Lejeune à Etampes.
Remarqué dès 1987 à Paris et en province, il a obtenu de nombreux Prix, tels que le Grand Prix Couderc et le Prix Rugale Michaïlov à la Fondation Taylor et le Prix André et Berthe Noufflard à la Fondation de France.
Il a été nommé Peintre officiel des Armées, de Terre, de l’Air et de la Marine.
Sa participation régulièrement à des salons de peinture s’est vue récompensée plusieurs fois (Prix de la jeune peinture, Prix du Lions Club, Médaille de Bronze
puis Médaille d’Or au Salon de la Marine, Prix du ministre de la Défense, Prix de la Cité des Sciences et de l’Industrie, Prix du conseil régional…).
Il expose en galerie à Paris, en province, aux Pays-Bas et dans des Musées en France. Ses toiles font partie de collections privées et publiques. www.ericbari.fr - www.instagram.com/ericbari_
Emmanuel BLOT
Né à Paris en 1968. Ecole du musée du Louvre.
Nombreux prix à Paris et région parisienne, médaille d'argent et médaille d'or du Salon des Artistes Français. Prix Bastien Lepage et Odilon Lesur, Académie des Beaux-Arts de France.
Formé à l'école Philippe Lejeune où j'ai appris mon métier de peintre, je complète ma formation picturale par l'étude de la musique, les parallèles entre le son et la couleur, avec le chef d'orchestre Sergiu Celibidache en Allemagne à Munich.
Je me consacre totalement à l'aquarelle depuis 15 ans.
Peintre de paysage, je suis particulièrement attiré par les ciels et les montagnes des paysages nordiques. Je les imagine en me laissant guider par la technique du cycle de l'eau.
Marie-Angèle CASTILLO
Née en 1963. Vit et travaille à Morigny-Champigny.
Elève de Gaëtan Ader en peinture, grâce à qui j'ai découvert l'atelier de la Vigne et de Patricia Legendre en gravure, j'intègre quelques années plus tard le cours de portrait de Philippe Lejeune où je suis restée pendant de nombreuses années.
Dans le cas d'un portrait, s'ajoute la difficulté d'avoir à affronter le regard d'un autre être humain, lequel, comme le public, apprécie la qualité d'un portrait à l'exactitude de la représentation physique.
Or, selon moi, un bon portrait est celui qui dépasse la description corporelle, simple conjugaison d'apparences. ...
La reproduction "idéale" n'existe pas et ne doit en aucun cas devenir le but poursuivi par le peintre, j'en suis convaincue. L'univers intérieur de l'être humain est, en fait, le véritable sujet du portrait.
Extrait d'une interview sur le portrait, réalisée par David Gauduchon Granse, pour Pratique des Arts
Christoff DEBUSSCHERE
Christoff est un peintre du sang comme on disait des princes. Flamand dans ses veines, il s’est avisé que la modernité était sans intérêt, et que seul vaut ce qui demeure, ce qui de génération en génération répète inlassablement le « ego in arcadia » ce témoin fraternel qui prolonge en un autre moi-même l’espace de la vie.
Fils d’un peintre excellent, il ne voit pas les choses, il voit les couleurs ordonnées.
A défaut des cuirasses d’Henri IV chères à Rubens, il peint des cuirassés et des hélicoptères, des uniformes et des casques comme Piero della Francesca.
Les cuisines de Jordaens le passionnent mais c’est la viande fraiche qui le ruine en vermillon. Debusschère est avant tout « régionaliste ».
Pour lui, la « Royale » évolue toujours sous les nuages du Nord et dans la lumière de Delft.
Comme tous les vrais artistes, il sait que le seul mondialiste est Dieu.
Cher Christoff, vous êtes plus moderne que les « abstracteurs de quintessence » et autres cuistres de l’art, la vraie peinture est muette. Philippe Lejeune (extrait)
Geneviève DECROIX
Geneviève Decroix passe son enfance à Mantes-la-Jolie de 1958 à 1961. Elle suit les cours de dessin de Jean Guérin. De fréquentes visites au musée du Louvre la passionnent pour Chardin, Vermeer, Corot. Elle rencontre en 1965 dans son atelier d’Etampes Philippe Lejeune, qui lui donnera ses premières leçons de peinture, portrait, icônes, sérigraphie.
Après une licence de géographie et un DESS de cartographie, elle exercera au CNRS comme ingénieur-
cartographe. Voyages à l’étranger, Mexique, Egypte, Grèce, etc., expositions d’aquarelles de voyage. En 1991, son portrait de la femme au châle rouge lui apporte le prix Paul-Louis Weiller de l’Institut.
Lorsqu’elle parcourt d’autres terres, d’autres cieux, Geneviève Decroix en ramène des aquarelles moins impudiques que la crue des touristes, et qui rendent aux lieux l’intégrité de leur subtilité en leur accordant le bénéfice de ce doute, le plus sublime dont nous sommes capables : l’Art.
Yolande DELCOURT
Née à Eu (76) en 1940, elle passe son enfance et sa jeunesse à Lille.
Elle suit ensuite à Paris entre 1965 et 1970 les cours des Peintres de Maurice Léon Gambier, Michel King et Marcel Depré, et devient artiste professionnelle en paysages à l’aquarelle en Alsace et en Limousin.
Arrivée en Essonne en 1985, elle entre en 1992 aux Ateliers de la Vigne où Philippe Lejeune la conseille en portrait et en modèle vivant à l’huile.
Aujourd’hui, elle a repris la direction des cours de perfectionnement en composition, le lundi, à partir du modèle vivant, selon le souhait de Philippe Lejeune.
Bruno DI NOCCA
Bruno Di Nocca est né le 13 novembre 1964 à Saint-Maurice.
Il suit une formation solide et polyvalente à l’ENSBA, ainsi qu’aux ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris.
Nommé Vice-Président de la Société des Pastellistes de France en 1995, il participe à de nombreuses expositions où il obtient de nombreux prix.
Il reçoit pour son travail la médaille du mérite et du dévouement français, puis la médaille de l’Académie Arts Sciences Lettres.
Il présente pendant de nombreuses années consécutives des expositions de dessins personnels thématiques : la Divine Comédie de Dante, l’Apocalypse de Jean l’Evangéliste, etc.
Bruno Di Nocca est professeur d’Arts plastiques à l’Ecole d’Etampes.
Patricia GABET (1960-2021)
Patricia Gabet est une artiste qui expose rarement son travail. Exposer n'est pas son propos. Seulement peindre, encore et encore avec avidité. Une artiste libre qui préfère vendre son âme au diable plutôt que de faire l'infâme concession qui flatterait l'œil du public.
"Je peins ce que je vois" ressasse-t-elle à l'infini. ... Dans ses natures mortes, une banale bouteille en plastique avec son étiquette, côtoie sans problème ses sœurs en verre ou un vase en cuivre. Qu'importe le flacon pourvu qu'il y ait l'ivresse de travailler une transparence nouvelle. (Joss Doret, 1999)
Une œuvre puissante tout autant que déconcertante.
Patricia fut l'élève de Gaëtan Ader puis de Philippe Lejeune pendant de nombreuses années à l'atelier de la Vigne. C'est là que nous nous sommes rencontrées. Patricia se démarquait des autres élèves par l'interprétation qu'elle faisait de la nature, par son écriture, sa vision du monde tout en écoutant respectueusement les conseils de Philippe Lejeune, qui, interpelé par son travail, lui disait : "Je ne peux pas vous corriger, continuez !" Le travail de Patricia qu'il qualifiait d'expressionniste : "c'est du Derain" disait-il, nous absorbe dans un univers de formes, de couleurs et de contrastes saisissant. (Marie-Angèle Castillo, 2022)
Joël GIRAUD
"En tout peintre, il y a un débutant qui sommeille, et c'est fort bien ainsi. Peut-être oublierait-on sans cela d'être aussi vigilant qu'indulgent.
Mais ce qui vaut d'être vu ici, personne ne le lui a appris. Quand on devient ce que l'on est, le dernier à s'en rendre compte est le héros de l'aventure.
Dans cette peinture, la couleur décide, la composition l'emporte et le sentiment passe avant tout, comprenne qui pourra. C'est d'abord un tableau, une table et dans les rapports de tons justes, le sens trouve toujours la place de s'installer."
Philippe Lejeune, extrait du texte de présentation de l'exposition "Des yeux pour Homère", hôtel Anne de Pisseleu 1997, Etampes.
www.joel-giraud-plasticien.com
Nathalie GOBIN (1964-1992)
Nathalie Gobin naît en 1964 à Bourges. Elle est remarquée par son professeur de dessin qui l'encourage à poursuivre dans cette voie. Conseil suivi d'effet, elle débute un cursus d'histoire de l'art et en parallèle se met à la peinture. Elle devient en 1983 élève de Philippe Lejeune dans son école d'Étampes, et réalise sa première exposition personnelle en 1987.
Maîtrise d'histoire de l'art en 1988 avec mention très bien. Après avoir été sélectionnée, elle part en Espagne en 1990 pour intégrer comme pensionnaire la 61e promotion artistique de la Casa de Velázquez à Madrid.
« Je suis tombée en peinture aux Offices devant le Printemps de Botticelli. Je résolus de m’instruire d’un métier si beau qui permettrait de rejoindre une patrie si précise.»
J’allais pour demander au Christ « que je voie parce que je suis aveugle », mais il ne me guérit pas. Je trouverai le printemps un jour, un temps sous mon pinceau.
Et si je n’y arrive pas, lui viendra me chercher, à l’aube ou à midi, pour m’aveugler encore.
Jean-Marc IDIR
Né en 1965, Jean Marc Idir a préparé le concours d’entrée à l’École supérieure des arts appliqués Duperré avec Philippe Lejeune, qui l’a initié à la peinture.
Reçu en 1980, il a par la suite été admis dans l’atelier de Leonardo Cremonini à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1984. Lauréat de la Fondation Taylor et de l’Institut de France à plusieurs reprises, il vit et travaille en Corse depuis 1990.
Auteur de Delacroix, genèse d’un génie, paru en 2015 aux éditions Cohen & Cohen, il a également publié aux éditions AdHoc un essai sur Lejeune à l’occasion de la rétrospective Philippe Lejeune, grandeur de l’imperceptible, organisée par la Ville de Versailles en 2019.
Alain JAMET
Ayant toujours dessiné, la peinture devait suivre, surtout après avoir vu Rembrandt… Je voulais faire la même chose, comme quoi l'ingénuité mène à tout mais l'audace des débutants ne dure pas.
Les rencontres avec des peintres comme Philippe Lejeune furent une aide considérable. Beaucoup de questions trouvèrent une réponse avec de la patience et du travail, beaucoup de travail !
L'huile est ma technique privilégiée au centre de toutes les autres, aquarelle, fusain, acrylique, sanguine, encre… L'huile infiniment subtile, demande certaines connaissances, de la persévérance, de la régularité dans sa pratique. Le portrait et la composition sont mes sujets de prédilection. L'envie irrésistible de faire sa palette, de préparer la toile, de mettre en place son sujet s'impose et c'est parti. Pour quelques instants hors du monde et du temps le peintre connait un bonheur qu'à aucun prix il n'abandonnerait.
André JUDE
Arrière-petit-fils de Mathurin Méheut, André a été formé à l’École d’Etampes de 1991 à 1994 par Philippe Lejeune, essentiellement par le dessin de modèles vivants et le portrait à la peinture à l’huile.
André complète cette formation artistique par de nombreux cours techniques : lithographie, gravure, vitrail à la ville de Paris.
Grand Prix du Portrait Paul-Louis Weiller à l’Institut de France, second prix André et Berthe Noufflard de la Fondation de France.
Il se met rapidement à la sculpture dans différentes techniques : modelage, bronze, taille directe sur pierre ou bois, métal soudé.
aajude.fr
François LEGRAND
Né en 1951 à Etampes, François Legrand est initié à la peinture dès l'adolescence par Philippe Lejeune.
Il s'installe dans une ferme du Loiret en 1973. Il trouve son inspiration au sein de sa famille et des paysages de la Beauce.
« Formons donc notre outil par la longue observation des lois de la nature, par la méditation, par la réflexion » nous dit Rodin. Son ambition est de faire partie de la grande famille des maîtres qui l’ont précédé et cette ambition l’entraine vers une grande rigueur qui donne à son œuvre une dimension classique qu’il revendique. De 1974 à 1978, il enseigne à l'institut d’arts visuels d'Orléans, puis à l'ESI de Rabat, en 1979. De 1995 à 2011, il partage son temps entre la France et l’Espagne et depuis 2011, il vit et travaille à Paris et dans le Loiret. Il est chevalier de la Légion d’honneur, Peintre Officiel de l'Armée de Terre et de la Marine, vice-président de la Fondation Taylor.
www.francois-legrand.com
Carole MELMOUX
Je peins sur le motif et en atelier des peintures inspirées du réel, de souvenirs et d’imaginaire. Mon expérience de danseuse m’a permis d’expérimenter la fluidité et la force du mouvement que je rattache aussi à la musicalité de la peinture. Mes études de Lettres ont développé mon attachement à la poésie, à la peinture et la musique. Tous ces mondes nourrissent mon univers et mon inspiration, j’y trouve des liens intérieurs qui font écho au mien.
J'ai peu à peu réalisé que la peinture était pleine de paradoxes et que les paradoxes à résoudre représenteraient une forme de quête inaccessible. La difficulté était d'accepter que l'erreur allait faire partie du processus de création, et qu'à travers elle, j'allais apprendre à chercher le sens de la peinture et de ma vie. Philippe Lejeune disait que peindre, c'est apprendre à se connaître soi-même et que ce chemin est sans fin, "On n'arrive jamais"
Jacques ROHAUT
Nommé Peintre officiel de la Marine en 2010 à la suite du Salon de la Marine de 2009. Double carrière de peintre et d’avocat parisien jusqu’à cette nomination en 2010.
Elève de Philippe Lejeune et Peintre de l’Air et de l’Espace, Peintre de l’Armée de terre. Membre de l’Académie de Marine et Président de l’association des Peintres de la Marine. Depuis près de 40 ans, nombreuses expositions personnelles et de groupe, Paris, province et étranger.
L’Ile d’Yeu, depuis 1993, est devenue un second un second atelier en plein air.
Nombreux prix entre autres, Institut de France, Fondation Taylor, fondation de France…
Œuvres dans les collections publiques et privées. Un grand tableau depuis 1993 dans la bibliothèque de l’Ordre des avocats au Palais de Justice de Paris, devenu presque un emblème des avocats parisiens. Une année 2017 au 36 Quai des Orfèvres, 36 tableaux et autant de dessins accrochés sur les murs du nouveau bâtiment de la PJ parisienne aux Batignolles.
Des embarquements de peintre de la Marine à Mayotte, Édimbourg, Hambourg, Dublin, Dakar, Abou Dhabi, Goa, Tahiti, le canal de Suez et Djibouti.
www.jacquesrohaut.com
Franck SENAUD
Peintre et plasticien, DEA de philosophie antique.
Enseignant en classe préparatoire publique aux écoles de Beaux-Arts, chargé de cours, à l’université d’Evry en histoire de l’art et conduite de projets culturels, à l’école de management de la culture et du marché de l’art ICART, à Polytechnique, à l’école des métiers de la communication EFAP. Son intérêt pour la médiation, pour la sociologie et l’architecture des villes comme celle d’Evry, qu’il affectionne particulièrement et qu’il peint “comme personne”
ne l’aura jamais fait, le conduit à créer l’association Préfigurations dont émanera le festival “Villes et Toiles”.
Celle-ci lui permettra d’interviewer de nombreuses personnalités et artistes comme Costa-Gavras, Éric Rohmer, Bertrand Tavernier, Ibrahim Maalouf, Alejandro Jodorowsky, Benoit Peeters…
Sa faculté et son plaisir à transmettre la culture et les arts en toute simplicité selon les principes de l’éducation populaire, le conduisent à donner de nombreuses conférences et cours d’histoire de l’art, très prisés pour leur accessibilité et leur forme atypique.
francksenaud.fr
Robert VERLUCA (1945-2020)
Né à Chambéry, Robert s’est très tôt intéressé à l’art – peinture, cinéma, poésie, théâtre – tout en intégrant l’Institut agronomique de Paris en 1965 et en menant une carrière professionnelle jusqu’en 1995. D’années en années, la peinture prend une place fondamentale dans sa vie. Après avoir reçu l’enseignement de Pierre Jérôme au sein de l’Académie Julian, il rejoint en 1984 le groupe de l’École d’Étampes fondé et animé par Philippe Lejeune qui sera désormais son maître.
A 50 ans il s’engage définitivement dans la peinture affirmant dans ce moment crucial :
« Je ne voudrais pas mourir sans avoir fait ce qui me tient le plus à cœur dans la vie ! ». Il peint essentiellement en atelier, à Paris puis dans le Perche, mais également à l’Ile d’Yeu, en Chine, à Tucheng, ainsi qu’à Atlanta où il réunit un groupe de peintres dans le cadre de la Fondation Besharat.
Il partage avec d’autres peintres ses réflexions sur l’art, la beauté, la peinture, la technique de peindre, dans le cadre de stages et crée en 2019 le groupe « Ostendo » au sein du Salon Comparaison.
Il meurt brutalement le 27 septembre 2020.
Antoine VINCENT
Antoine Vincent est né en 1956 au Maroc.
Il vit et travaille à Chartres.
Son grand-père, le peintre Maurice Perrot, l’initie à la peinture dès son plus jeune âge. Après des études de droit et de musique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il décide de se consacrer à la peinture à l’issue de sa rencontre avec Philippe Lejeune fondateur de l’Ecole d’Etampes dont il fréquente l’atelier. Antoine Vincent est peintre de l’Armée de Terre depuis 2000. Il est également sociétaire et médaille d’or des Artistes français.
L’harmonie et la paix qui se dégagent de ses œuvres nous invitent à un voyage intérieur plus personnel, comme si à travers ces scènes et ces visages, il nous faisait découvrir les secrets de la vie.
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